
Lorsque je suis allée à Mada en juillet,
J’ai parcouru les routes, les sentiers,
Des petites villes, des villages,
Rencontré des gens simples, aimables,
Je respectais leurs coutumes,
Leurs habitudes de tous les jours,
Je vivais comme eux,
Ce rythme du levée vers 6 heures,
Après avoir entendu les coqs chanter,
Chacun à leur tour, se répondant.
Dans les maisonnées, on entendait,
Les enfants bavarder, les mamans chantonner,
Les papas siffler pour appeler,
Quelques uns ronchonnaient tout de même…
On entendait le bruit des sceaux,
Tirant de l’eau du puits, au fond du jardin,
Qui servira à la toilette, à l’arrosage,
Et au lavage du linge.
Presque chaque maison a un chien,
On m’a dit que leur présence éloignait les rôdeurs,
Ces petits groupes qui se déplacent la nuit,
Pour chercher à chiper des choses…
Au début, les aboiements m’empêchaient de dormir,
Mais je me suis habituée à ces bruits,
Car ayant beaucoup marché dans la journée,
Le sommeil prenait vite le dessus.
Ce qui m’a le plus émerveillé, c’est de voir,
Et entendre ces enfants jouer et rire…
Mis à part Tanà, je n’ai pas rencontré d’enfants mendier,
L’essentiel pour eux, c’est d’avoir de quoi manger et jouer.
Dans les petites villes et villages là-bas !
Les gens s’habillent simplement, parfois avec des habits usés,
Mais ça ne veut pas dire forcément qu’ils qu’ils sont pauvres !
C’est leur façon d’être tous les jours.
Ne pas s’en faire, pas de manière,
Sauf le dimanche, presque tous se font beaux,
Les femmes et les filles plus belles,
Les uns vont à l’Eglise, les autres au marché,
Vendre ou acheter sur la grande place,
Ou bien sur les allées, ça se remue de partout…
Tout le monde trouve de quoi manger,
Du moins pour le jour même,
Sauf quelques clochards que j’ai vu,
Fouiller les déchets pas ramassés…
Lorsque j’étais sur les routes,
Je ne perdais pas une miette,
De ce paysage magnifique,
Dont on ne se lassait pas.
C’est assez varié d’une région à une autre,
Au fur et à mesure que l’on avançait,
Mon mari se chargeait de prendre les photos,
Moi, je filmais pour fixer le tout dans la mémoire,
Car, je savais bien que, bientôt je repartirai,
Loin, très loin, de cette terre chérie.
J’emporterai avec moi son parfum,
Ses couleurs, la saveur de ses fruits,
Le goût des légumes, des céréales, surtout le riz…
J’ai mangé du poulet, du canard, de la viande de zébu,
La bouteille d’eau seule faisait contraste.
Les mofo gasy, je les mangeais le matin avec le café, hum !…
J’ai pris soin de prendre parmi mes souvenirs,
De la terre bien rouge de Gasikara,
Que j’ai versé dans notre jardin.
Ce n’était pas un adieu, mais un au revoir !
Tritriva le 10/09/08 Moov
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TANY DAGO IANAO
Tany Dago ianao namangy ilay tanàna,
Tiana, mahatamana…
Notantarainao teo ny andro vao maraina,
Masoandro migaingaina,
Izaho nitsiriritra,
Sy koa nipitrapitra,
Ka nanetsetra ery !
Fa lavitra ny aty !
Notantarainao koa ireny mpianakavy,
Ireny tovovavy !
Mifanaretsaka eny, fa andro fiangonana,
Ny ankanjony tomombana,
Dia misy ireo mahantra,
Miantso ireo mba hantra,
Mangatangata-maso !
Fa sempotry ny ankaso !
Kanefa ianao mandalo, miserana ihany,
Hamonjy ny ankany !
Ampitan-dranomasina, tsy afaka itoetra,
Fa tapitra ny fetra !
Ilaozanao ilay any !
Ny fonao toa tomany !
Tsy hita izay natao,
Nandao ilay Dago ianao !
DadaRabe
Moov 12/09/08
http://dadarabe.blaogy.com/
http://www.freewebs.com/dadarabe
http://mosikagasy.free.fr/
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Misaotra DadaRabe
i Dago
Na lavitra aza i Dago
Izy no mameno ny saina
Nosy nahitana masoandro
Nandrotsy ny fahazazana
Hiverina indray andro any ity zanakao
Na efa lehibe sy nandeha
Mahatsiaro azy isan-andro
Manisa hatrany ny fotoana
Hahitana azy indray e
Hiverina indray andro any ity zanakao
Gasikara tanindrazana
Lova ho an’ny taranaka
Fonenan’ireo havan-tiana
Tany mbola hiafarana
Hiverina indray andro any ity zanakao
Tritriva le 14/09/08 Moov