La vie d'ici et d'ailleurs (Tritriva)

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Archive pour le 8 octobre, 2008

Le lac Tritriva – Madagascar .

Posté : 8 octobre, 2008 @ 8:36 dans Visites à Madagascar | 5 commentaires »

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Le lac Tritriva est un lac de Madagascar à quelques kilomètres d’Antsirabe . D’origine volcanique , il est situé au sommet du mont Tritriva et dispose d’une profondeur de 160 mètres . C’est un lac de cratère dont les eaux d’un vert opaque dégagent une impression mystérieuse .

Ce lac semble endormi au pied du Mont Tritriva , mais selon la légende , un couple d’amoureux (Rabeniomby et Ravolahanta) se suicida dans ce lac à la fin d’une partie du Fanorona . Ils se sont aimés mais leurs parents n’acceptèrent pas leur union . Ils décidèrent alors de se noyer dans ce lac afin de rester lier pour toujours . On peut observer , sortant de la roche , deux arbres entrelacés , censé signifier leur amour sacrifié .

Ce lac représente aussi la forme de Madagascar . Le gardien des lieux livre aux visiteurs que lorsque un évènement majeur va se passer à Madagascar , le lac devient rouge . Etant donné que ce lac est baptisé << lac sacré et mystérieuse >> , il est strictement interdit d’y nager si on a mangé des viandes de porc . Un des gardiens a raconté aussi qu’un chinois essaya de défier ce mythe et nagea sur ce lac mais il demeure introuvable . Il s’est noyé dans le lac .

Wikipédia

Madagascar : Mikéa en danger , le peuple des épines …

Posté : 8 octobre, 2008 @ 1:48 dans GENERAL, Thèmes Madagascar | 6 commentaires »

lbaeii05194vig96.jpgA l’ère médiatique des grandes questions sur les changements climatiques et l’impact de l’homme sur la nature , à l’aube d’une prise de conscience planétaire pour la préservation et la protection de l’environnement , des forêts de part le monde continuent de disparaître . La déforestation , est à Madagascar , l’une des plus alarmante du monde tropical , quelques 200 000 à 300 000 hectares de forêt disparaîtraient en fumée chaque année . Malgré les avertissements et inquiétudes des chercheurs , la grande et belle île verte est devenue rouge , brûlée par son peuple en détresse , qui trouve en elle la seule ressource à exploiter qui leur permette de vivre . Mais pour combien de temps encore ?

Il existe au nord de Tuléar , au sud-est de Madagascar , dans une zone regroupant 15 communes , une forêt à la biodiversité aussi exceptionnelle que menacée .

Cette forêt appelée << Forêt des Mikéas >> sèche et épineuse , dans laquelle de nombreuses espèces de faunes et de flores sont endémiques , n’a de cesse de reculer chaque jour un peu plus , sacrifier par les nombreux et nouveaux migrant venus du sud de l’île et qui utilisent la pratique de la culture sur tavy (abatis brûlis) . Cette pratique consiste à défricher et à brûler des parcelles de forêt pour ensuite cultiver la terre , et espérer ainsi un rendement profitable . La culture du maïs sur tavy ou abatis est la cause principale de la régression de la forêt dans cette région . Cependant la culture sur tavy est incontestablement régressive , 5 ans suffisent pour appauvrir la terre et n’en sortir qu’un maigre revenu .

De plus , de nombreux chercheurs inquiets de la destinée de cette forêt , se sont penchés sur ces parcelles de terre défrichées pour arriver à la conclusion que même 30 ans passés , les espèces ne repoussent pas .

Ce trésor planétaire a récemment bénéficié du titre d’<< aire protégée >> et , est défendu par l’association FIMAMI créé en 1998 à Ankilioka . Malheureusement , le manque de moyen financier ne leur permet pas de protéger correctement et efficacement cette forêt qui voit partir en fumée toutes les richesses qu’elle recèle .

Si cette association FIMAMI a pour but de protéger la forêt des Mikéas , elle a aussi pour mission de protéger tout un peuple . Ces gens de la forêt , ces Mikéas des épines , qui vivent au coeur de cette aire protégée , sont les premiers consernés par la déforestation de cet environnement qui les abrite et porte leur nom .

Pour se nourrir , les Mikéas chassent et ramassent des baies , des fruits et du miel sauvages , ainsi que plusieurs sortes de racines ou tubercules . Dans cette nature sèche , les Mikéas disposent de quelques rares points d’eau s’apparentant à des marres , ils recueillent alors le liquide dont ils ont besoin , dans des racines appelées <> , situées sous la terre à profondeur d’un bras d’homme et où l’on trouve autant à boire qu’à manger .

Ce peuple en harmonie avec la nature qui se sert avec habileté et respect de ce que leur offre leur environnement et sait tirer profit de cette forêt à l’apparence hostile tout ce dont ils ont besoin pour vivre , se meurt …

Peuple encore libre , aux rituels quasiment inconnus , premiers défenseurs et protcteurs de leur forêt , revendiquent au travers de l’association FIMAMI leur désir de continuer à vivre comme ils l’ont toujours fait .

Ces malgaches de la forêt risquent à court terme , fautes de moyens et de plus grandes protections , de disparaître aux rythme des feux qui consument leur nature protectrice .

 

Source-Margouillat

 

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