Un vent de volonté
La poussière des regrets est un mal ennuyeux,
Qui pénètre partout et fait pleurer les yeux.
Elle se glisse en douceur dans les moindres recoins,
Pour nous faire étouffer et suffoquer de chagrin.
Elle se dépose en une épaisse couche à terre,
Où demeurent nos pas quand on regarde en arrière.
Elle applique au regard un voile obscurcissant,
Qui cache la lumière et rend triste au-dedans.
Elle s’accumule d’autant mieux que l’on ne bouge pas
Et puis un jour, on se sent figé sous son poids.
Ne laissez pas votre coeur s’étouffer sous la cendre,
Respirez et vous verrez le feu reprendre.
Si vous doutez, regardez la vie dans la nature,
Les oiseaux savent bien qu’en haut, l’air est plus pur.
Aussi, voyez comme ils prennent soin de leurs ailes,
Pas une tache ne souillera leur grâce dans le ciel.
Et de plus, au cas où vous n’y auriez pas pensé,
Aucun d’eux ne regarde le sol pour s’envoler…
Merci Martine pour ce texte et ces oiseaux
Texte pris sur le blog « sesouvenirdesbelleschoses »