La vie d'ici et d'ailleurs (Tritriva)

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Archive pour le 15 avril, 2009

Joie du printemps

Posté : 15 avril, 2009 @ 1:24 dans POEME | 15 commentaires »

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Au printemps, on est un peu fou,
Toutes les fenêtres sont claires,
Les prés sont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh ! regarde, une branche verte !
Ses feuilles sortent de l’étui l
Une tulipe s’est ouverte…
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c’est une fête…
Ah !que c’est joli le printemps !

Lucie Delarue-Mardrus

Le printemps toujours

Posté : 15 avril, 2009 @ 1:20 dans POEME | 5 commentaires »

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Le printemps

Le soleil faisait craquer les derniers et tardifs bourgeons des chênes sous la pression chaude de ses rayons. Les verdures se nuançaient à l’infini.
C’était une symphonie de couleurs allant du cri violent des verts aux pâleurs mièvres des rameaux inférieurs, dont les feuilles tendres, aux épidermes délicats et ténus n’avaient pas encore reçu le baptême ardent de la pleine lumière, bu la lampée d’or des rayons chauds, car leur oblique courant n’avait pu combler jusqu’alors que les lisières privilégiées et les faîtes victorieux.
Mais ce jour-là, une vie multiple et grouillante, végétale et animale, sourdait de partout, des crépitements des insectes et du chant des oiseaux à l’éclatement des bourgeons et au gonflement des rameaux, craquant dans l’air vibrant comme des muscles qui s’essaient.

Louis Pergaud 

Premier sourire du printemps

Posté : 15 avril, 2009 @ 1:13 dans POEME | 3 commentaires »

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Tandis qu’à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement, lorsque tout dort,
Il repasse les collerettes
Et cisèle les boutons d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s’en va furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose,
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril, tournant la tê
te,
Il dit : « printemps, tu peux venir »

Théophile Gautier

 

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