Le silence est d’or (ce poème s’inspire de faits réels)
Le silence est d’or… Si de leurs écrits
Mais si tu l’utilises Et de leurs cris,
Contre qui le brise Tu fais paroles
Et croit bon Brillantes mais molles
De te poser question; Pour tout noyer
Contre qui espère Dans fatras d’idées
Des jours meilleurs -Falsifiées-
Pour cette terre Qui déraisonne
Emaillée de malheurs; Mais illusionne;
Si tu t’en sers Si, te drapant d’un silence
Telle l’amère De lourde apparence,
Serre Tu deviens araignée
De l’aigle fort Se jouant des niais,
Qui tue sans Pour mieux prendre,
effort; Ou vendre
Si tu te tais Si, non
Avec éternité, comblé
Sans élan vrai De spolier,
De fraternité, Tu fais passer
Si tes grands mots Les muses mouches
Tu les gardes Pour éperviers
Pour la parade, Vils et
Pour ton égo; louches;
Si du silence Alors, le silence
tu uses, N’est plus d’or;
Pour nier l’existence Mais
De mouches bruyant
Qui accusent décor,
Et grattent -Triste décor-
ta conscience; De ce que tu penses.
Lilian Brunel