La vie d'ici et d'ailleurs (Tritriva)

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Archive pour mai, 2010

Tiako ianao… Je t’aime…

Posté : 15 mai, 2010 @ 3:10 dans POEME, TONONKALO | 2 commentaires »


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Tiako ianao…

Teny roa anivo faingomihantona feno fitiavana,
Izaho ilay penina mandrakotra ny tsiefany,
Sarin-tsikitsiky manafina ireo alahelom-panahy !
Ranomasom-pitiavana tsy hanatrika ilay fetran’ny lahatra.

Novakiako ilay fitaratra ka nampiseho ny tena fombany,
Ny masoko nahita nofinofy tsy misy araka, nofitahiny,
Ts’inoninona ho azy aho fa kilalao teo an-tanany !
Ranomason’ alahelo tsy hahita maraina mamy.

Teny roa anivo faingomihantona feno fahababoam-po,
Izaho ilay ranomainty mikoriana mameno pejy,
Hanitry ny sovenira tavela ato an-tsaiko !
Ranomason-tsorisory fa tsy nahazo ny fientanam-pony.

Nanapoaka ny fomba fihirim-belona nafeniny,
Nisokatra ny maso ka nahita ny fony homaroka,
Zava-bitika fotsiny aminy ka indrisy faniriana ts’isy antony !
Ranomaso be fa voafitaka, tsy hisy ny hoe doria.

Teny roa anivo faingomihantona feno alahelo,
Izaho ilay fanamainana mitroka ny fotoan’iny tantara iny,
Ny fahafinaretan’ny tenany no voalohan’ny filany !
Ranomasom-behivavy tsy hahazo hasambarana ry tiako…

Tritriva  13/05/10

Traduction

Je t’aime…

Deux mots entre parenthèse remplis de tristesse,
Je suis la plume qui recouvre son infini,
Image souriante cachant ma mélancolie !
Larmes d’amour qui n’auront pas de destin à sa vie.

J’ai brisé le miroir qui me laisse découvrir les faits,
Ouvrant mes yeux sur les mirages sans lendemain, trompés,
Je n’étais qu’un jouet entre ses mains !
Larmes de tristesse qui n’auront pas de doux matins.

Deux mots entre parenthèse remplis de passion,
Je suis l’encre qui coule doucement sur la page,
Parfum du souvenir gardé dans ma mémoire !
Larmes d’émois qui n’ont pas eu ses émotions.

J’ai brisé l’image de celui qu’il est vraiment,
Ouvrant mes yeux sur son coeur vide de sentiment,
Je n’étais rien hélas qu’un désir sans attachement !
Larmes débordantes, déçues, pas d’éternellement.

Deux mots entre parenthèse remplis de morosité,
Je suis le buvard qui absorbe ce moment de notre histoire,
Le plaisir de son corps était sa première attente !
Larmes de femme qui n’aura pas le bonheur mon aimé…

Tritriva 14/05/10

L’ASCENSION

Posté : 12 mai, 2010 @ 5:21 dans ASCENSION | Pas de commentaires »

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Lire l’article :  L’ASCENTION 

Le printemps de Victor Hugo

Posté : 10 mai, 2010 @ 5:24 dans POEME | Pas de commentaires »

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Le printemps de Victor Hugo

Printemps

C’est la jeunesse et le matin.
Vois donc, ô ma belle farouche,
Partout des perles : dans le thym,
Dans les roses, et dans ta bouche.

L’infini n’a rien d’effrayant ;
L’azur sourit à la chaumière
Et la terre est heureuse, ayant
Confiance dans la lumière.

Quand le soir vient, le soir profond,
Les fleurs se ferment sous les branches ;
Ces petites âmes s’en vont
Au fond de leurs alcôves blanches.

Elles s’endorment, et la nuit
A beau tomber noire et glacée,
Tout ce monde des fleurs qui luit
Et qui ne vit que de rosée,

L’oeillet, le jasmin, le genêt,
Le trèfle incarnat qu’avril dore,
Est tranquille, car il connaît
L’exactitude de l’aurore.

Victor Hugo (1802-1885) (« Les chansons des rues et des bois » 1865)

Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame

Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence,
Et l’air et le printemps et l’horizon immense,
L’horizon que ce monde attache humble et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
Que l’arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
Et l’ombre et le soleil et l’onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l’amour dans ton coeur !

Victor Hugo (« Les chants du crépuscule »)

 

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