La vie d'ici et d'ailleurs (Tritriva)

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Archive pour février, 2013

Acte de naissance du nouvel hôpital de Jossigny

Posté : 5 février, 2013 @ 2:41 dans GENERAL | Commentaires fermés

le centre hospitalier de Lagny est en cours de transfert à Jossigny

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Acte de naissance du nouvel hôpital de Jossigny  facade-jossigny-300x167

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« Affinité d’ombres et de fleurs en le soir », poème français de Wincenty Korab-Brzozowski

Posté : 1 février, 2013 @ 8:26 dans POEME | Commentaires fermés

 

« Affinité d’ombres et de fleurs en le soir »

Ô le tournoiement d’Ombres mortes
En l’espace bleu des airs vifs,
Et les cascades sous les portes,
Des noir palais pensifs des ifs !

Ô les danses sans pleurs de violes
Des diamants du ciel pâli,
Et les valses des lucioles
Sur l’herbe en pleurs, en fleurs d’oubli !

Aimez-vous les camélias,
Ophélia ?
Julia ?

Aimez-vous les acacias
Languissant au vent sonore,
Porcia ?
Léonore ?

La tubéreuse au long abandon,
Ninon ?

Sur la pourpre royale, le lys,
Alice ?

Ô le tournoiement d’Ombres mortes
– Ophélia, Julia, Porcia, Léonore, Ninon, Alice –
En l’espace bleu des airs vifs,
Et les cascades sous les portes
Des noirs palais pensifs des ifs !

La lune, pâle esquif d’acier,
Emporte la Fleuriste triste ;
Les fleurs meurent sur les glaciers
– Camélias, acacias, tubéreuses, lys –
Toutes les fleurs de la Fleuriste !

Ô les danses sans pleurs de violes
Des diamants du ciel pâli,
Et les valses des lucioles
Sur l’herbe en pleurs, en fleurs d’oubli !

Poème issu de l’anthologie « Dusza mówiąca » (J. Mortkowicz, Varsovie, 1910) de Wincenty Korab-Brzozowski, de la section du recueil « Autant en emporte le vent »

« Affinité d’ombres et de fleurs en le soir », poème français de Wincenty Korab-Brzozowski dans POEME flutter_hummingbird-300x197

L’AFFINITE DES CHAIRS

Posté : 1 février, 2013 @ 8:08 dans POEME | Commentaires fermés

L’AFFINITE DES CHAIRS

 

Je ne l’entendais pas, tant je la regardais

Par sa robe entr’ouverte, au loin je me perdais,

Devinant les dessous et brûlé d’ardeurs folles :

Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !

Ce fut un baiser long comme une éternité

Qui tendit nos deux corps dans l’immobilité

Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;

Sa poitrine oppressée et dure de tendresse

Haletait fortement avec de longs sanglots.

Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;

Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent

Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,

Un cri d’amour monta, si terrible et si fort

Que des oiseaux dans l’ombre effarés s’envolèrent

Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers

Un lien nous tenait, l’affinité des chairs.

 

GUY DE MAUPASSANT ( 1887)

 

L'AFFINITE DES CHAIRS dans POEME rose-rouge-1216955e2b-300x277

 

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