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Archive pour la catégorie 'SCIENCE'

INTRIGUANT…

Posté : 20 octobre, 2010 @ 7:42 dans GENERAL, SCIENCE | Pas de commentaires »

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EspacePosté par Adrien le Jeudi 9 Avril 2009 à 00:00:52 Lancement des télescopes spatiaux Planck et Herschel le 6 mai Les satellites Planck et Herschel devraient être lancés le 6 mai prochain depuis Kourou en Guyane. Les deux télescopes spatiaux iront observer l’Univers (On nomme univers l’ensemble de tout ce qui existe, comprenant la totalité des êtres et des choses (celle-ci comprenant…) à 1,5 millions de km de la Terre (La Terre, foyer de l’humanité, est surnommée la planète bleue. C’est la troisième planète du système solaire en partant…), en orbite (En mécanique céleste, une orbite est la trajectoire que décrit dans l’espace un corps autour d’un autre corps sous…) autour du point (Graphie) de Lagrange L2 du système Terre-Soleil.

Planck et la grande histoire de l’Univers

A quoi ressemblait l’Univers au moment de sa naissance il y a plus de 13 milliards d’années ? La mission Planck tentera de répondre à cette question en mesurant avec une précision inégalée la première lumière (La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l’œil humain, c’est-à-dire comprises dans des…) émise dans l’Univers lorsque celui-ci n’avait que 380 000 ans. Pour enregistrer ces données (Dans les technologies de l’information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent codée, d’une chose,…) qui proviennent de très loin (la lumière n’arrivant que maintenant), Planck embarque un télescope (Un télescope (du grec tele signifiant « loin » et skopein signifiant « regarder, voir ») est un…) et deux instruments scientifiques: LFI développé par l’Italie et HFI confié à la France.

planck-artiste
Le télescope spatial Planck
PLANCK est consacré à l’étude de l’origine de l’Univers dans le domaine des longueurs d’ondes submillimétriques. Il réalisera une cartographie des anisotropies du fond de rayonnement (Le rayonnement est un transfert d’énergie sous forme d’ondes ou de particules, qui peut se produire par rayonnement…) cosmologique micro-onde (Les micro-ondes sont des ondes électromagnétiques de longueur d’onde intermédiaire entre l’infrarouge et les ondes de…) CMB (Cosmic Microwave Background) qui se comporte comme le rayonnement d’un corps noir (En physique, un corps noir désigne un objet idéal dont le spectre électromagnétique ne dépend que de sa température. En…) à 2,73 K, couvrant l’intégralité de la voûte céleste avec une résolution angulaire de l’ordre de 5′ d’arc (par rapport au 7° de son prédécesseur Cobe) et une sensibilité en température (La température d’un système est une fonction croissante du degré d’agitation thermique des particules, c’est-à-dire de…) de l’ordre de 2×10^-6.

Herschel, les mystères de l’infrarouge lointain

Comment se sont formées les galaxies au début de l’Univers ? Comment les étoiles sont-elles nées ? Quelles sont les interactions entre ces deux processus ? La mission Herschel tentera de répondre à ces questions en observant dans l’infrarouge lointain les étoiles et les systèmes planétaires qui se forment actuellement, mais aussi des galaxies qui ont vu le jour (Le jour ou la journée est l’intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c’est la période entre deux…) il y a plus de 12 milliards d’années. A bord du satellite (Satellite peut faire référence à :): le plus grand télescope jamais lancé avec un miroir (Un miroir est une surface suffisamment polie pour qu’une image s’y forme par réflexion. C’est souvent une couche…) de 3,5 m de diamètre (Dans un cercle ou une sphère, le diamètre est un segment de droite passant par le centre et limité par les points du…) et les instruments PACS, SPIRE et HIFI.

herschel-vue
Le télescope spatial Herschel
HERSCHEL réalisera de l’imagerie photométrique et de la spectroscopie dans le domaine du spectre lointain infra-rouge et submillimétrique, couvrant approximativement la gamme de 60 à 670 µm.

Source: CNES – 08/04/2009
Illustrations: ESA

ETONNANT !!!

Posté : 20 octobre, 2010 @ 7:29 dans GENERAL, SCIENCE | 1 commentaire »

Mercredi 20 octobre 2010

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Jeu-Concours | Météo

SociétéPublié le 05/08/2010 à 10:47 Le Point

 

Dieu existe-t-il ?

Chamboulement. L’idée de Dieu n’est plus taboue chez les scientifiques. Les dernières découvertes les poussent à s’interroger. Enquête.

Christophe Labbé et Olivia Recasens

Vos outils

Click here to find out more!On l’appelle le grand collisionneur de hadrons. A 100 mètres sous terre, les physiciens ont construit une machine à remonter le temps. Un monstre de 27 kilomètres de diamètre dans lequel se percutent à des vitesses folles des morceaux d’atome. De ces millions de collisions jaillit une énergie fabuleuse qui recrée l’état de l’Univers un millième de milliardième de seconde après le big bang. Quand, à peine plus gros qu’une orange, il s’est mis à enfler démesurément jusqu’à atteindre, 13,7 milliards d’années plus tard, sa taille actuelle, d’une quinzaine de milliards de kilomètres.

Grâce au Large Hadron Collider (LHC), c’est son nom (voir p. 45), les chercheurs du CERN de Genève se sont mis en tête ni plus ni moins que de percer le mystère de l’origine de l’Univers ! L’anagramme en anglais du grand collisionneur n’est-elle pas  » Eclipsera l’éclat du Créateur  » ? Du coup, la tentation est forte de replacer Dieu dans le débat, ce qui revient à poser la question :  » Dieu existe-t-il ?  »

Si la majorité des scientifiques sont convaincus que la science ne pourra jamais prouver l’existence ou la non-existence d’un principe créateur, beaucoup, notamment parmi les physiciens et astrophysiciens, n’hésitent plus à s’interroger ouvertement.

Pourquoi ? Parce que les nouveaux outils, comme le LHC, que les chercheurs ont entre les mains pour scruter l’infiniment petit ouvrent une trappe sur un monde subatomique gouverné par des lois qui nous échappent. Telle cette matière noire qui forme 96 % de l’Univers. Une terra incognita où la physique classique, celle de Newton, ne fonctionne plus et où la réalité paraît beaucoup plus complexe que les scientifiques n’osaient l’imaginer. Dans ce monde quantique, la matière se dématérialise. Elle se livre à des tours de passe-passe renversants, à l’image de ces particules qui communiquent entre elles, quelle que soit la distance qui les sépare. Au point que tout ce qui arrive à l’une se répercute instantanément à l’autre, comme si un fil mystérieux les reliait au mépris du temps et de l’espace.

A l’autre extrême, dans l’infiniment grand, les télescopes spatiaux permettent de passer au tamis le cosmos et de saisir des détails autrefois imperceptibles. Ils moissonnent régulièrement des découvertes sur les origines de l’Univers. En 1992,  » COBE « , le satellite de la Nasa,  » photographie  » le rayonnement fossile, la lumière la plus ancienne du cosmos jaillie de l’explosion primordiale, apportant ainsi le bout de preuve qui manquait pour confirmer le big bang (voir p. 50). Cette théorie donne un commencement à l’Univers et sème la zizanie chez les astrophysiciens, parce que derrière elle, en ombre chinoise, se dessine quelque chose qui ressemble vaguement à une  » création « . Quand il rend public la découverte du rayonnement fossile, George Smoot, le père de  » COBE « , prix Nobel de physique, lâche, emporté par l’émotion :  » Pour les esprits religieux, c’est comme voir le visage de Dieu ! «  Une formule maladroite qui va déclencher un tollé dans la communauté des scientifiques, chez tous ceux qui estiment que la science doit rester laïque et que le chercheur n’a pas à s’aventurer sur le terrain de la métaphysique. Mais la science repousse toujours plus loin les frontières. Actuellement, deux satellites,  » Planck  » et  » Herschel « , lancés en mai 2009 par l’Agence spatiale européenne, sondent les vestiges des premiers rayons de lumière émis après le big bang.

A force de se cogner à une réalité déroutante, qui multiplie les points de contact avec les questions fondamentales, certains chercheurs sont pris d’une sorte d’ivresse métaphysique. Prenez la poignée de lois intangibles qui orchestrent l’Univers. Des règles tellement précises que, si l’on en modifie une d’un iota, notre monde n’existe pas. Certains en ont déduit l’idée d’un monde ajusté pile poil pour que la vie apparaisse. Ce scénario  » anthropique « , qui décrit un Univers avec des lois millimétrées et une évolution inéluctable vers l’homme, au fur et à mesure que la matière se complexifie, n’est pas pour déplaire au Vatican. D’autant qu’il raccourcit la baguette magique du hasard. Celle qui a permis, un temps, aux matérialistes de chasser Dieu de la science. Pour l’Eglise, la théorie du big bang est une  » interprétation acceptable de la création biblique « . Certains la soupçonnent de préparer une OPA sur la science. Et d’avoir choisi comme nouvelles terres d’évangélisation la physique et l’astrophysique, autrefois fiefs des matérialistes.

Reste un gravillon dans le soulier de l’Eglise : Darwin. Pour investir la citadelle du matérialisme que sont la biologie et la neurobiologie, l’Eglise se garde de remettre en question la théorie de l’évolution. Elle préfère faire son miel des nouvelles découvertes qui relativisent le rôle du hasard et de la sélection naturelle dans la théorie darwinienne. Dont cette dernière hypothèse : si l’homme s’est dressé sur ses deux jambes, c’est parce que l’option bipédie serait inscrite dans les lois de la nature. Une interprétation qui hérisse les paléontologues. Si ces derniers sont si chatouilleux avec Darwin, c’est parce qu’ils savent que les tenants de l’Intelligent Design sont à l’affût de tout ce qui pourrait accréditer cette théorie qui veut que notre monde ait été programmé par un  » dessein intelligent « . Un créationnisme déguisé.

Paradoxe. Quoi qu’il en soit, télescopes spatiaux et accélérateurs de particules repoussent les frontières de la science vers les  » grandes questions  » jusqu’alors chasse gardée des théologiens. Les mathématiciens se sont ainsi emparés de l’énigme philosophique  » qu’est-ce que l’infini ?  » pour la résoudre par des équations. Tout récemment, c’est le physicien italien Carlo Rovelli qui annonçait que le temps n’existe pas. En cherchant à réconcilier les lois qui régissent l’infiniment grand et l’infiniment petit, ce spécialiste de la gravité quantique a en effet rédigé une théorie qui se passe carrément du temps pour décrire le monde…

Jamais la lampe-torche des chercheurs n’a été aussi puissante. Mais plus ils la promènent dans les recoins inexplorés de la science, plus elle leur révèle l’immensité du noir qui nous entoure. Si certains s’accommodent de ce paradoxe, d’autres convoquent Dieu à la rescousse.

Pour savoir quelle place justement Dieu occupe dans la tête des chercheurs,Le Point a sondé les  » cerveaux  » du Collège de France et donné la parole à huit scientifiques de renommée internationale. Leurs réponses ouvrent des pistes inattendues

 

Sondage au Collège de France

 

 

Nous avons interrogé sur leur rapport à la foi les 52 membres du Collège de France, parmi lesquels 4 prix Nobel, 4 médailles Fields, 2 prix Abel et 7 prix Balzan. Seize d’entre eux ont accepté de jouer le jeu. Voici leurs réponses anonymisées.

Croyez-vous en Dieu ?

OUI : 25 % NON : 75 %

Peut-on concilier science et croyance ?

OUI : 85 % NON : 15 %

L’Univers a-t-il un sens ?

OUI : 35 % NON : 65 %

L’apparition de l’homme est-elle le fruit du hasard ?

OUI : 80 % NON : 20 %

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Large Hadron Collider (LHC)

 

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