*MES PENSEES

Sauras-tu jamais à quel point j’étais inquiète, de ces jours sans nouvelles. Je savais que tu étais retourné chez toi, retrouver les tiens. Il est vrai que sans nouvelle, bonne nouvelle, surtout que tu ne devais pas être seul,  ta famille était constamment là, veillant sur toi.
Que pouvait-il donc t’arriver ? Puisque tu étais gardé ! jour et nuit.
Ta vie se passait ainsi parmi tes proches, il ne te manquait rien, tu étais plein d’entrain, dans tes activités et par les chemins. Que tu ne manquais pas d’aller voir, retrouver, visiter, tels ou tels coins.
Et lorsque tu étais fatigué parce que, trop voyagé, marché, goûté… Tu rentrais te reposer, te faire soigner, te laisser chouchouter et câliner. Tant mieux, mon ami, je sais, sûre même que, c’était ainsi et je suis soulagée, puisque  tu as enfin donné des signes, et que  tout va effectivement bien pour toi. La vie continue alors tranquillement. Un seul hic pourtant : comment ralentir la course du temps ? Si tu es heureux ! moi aussi. Que demander de plus ? La vie est belle.
Souhait sincère pour que tout continue ainsi, surtout une bonne santé.
Que Dieu veille continuellement sur nous, à nos familles, amis et aux gens de bonnes volontés…

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J’aime le chocolat, et vous aussi sans doute ? Je l’aime tellement qu’il m’arrive parfois de ne  savoir à temps m’arrêter d’en manger. Mais la nature est faite de façon que, quand j’enfreins les limites permises, elle sait m’avertir que je dois être sage, et déclanche soudain une crise de foie. Quand la crise est passée, la tablette ou la boite à nouveau renouvelle ses charmes… Au risque d’en souffrir, je consens ce plaisir à mon palais gourmand et déclanche illico… Une autre crise de foie.
Mais combien faudra-t-il à nouveau de chocolats pour que je sache enfin ce que c’est, la sagesse. Est-ce à la punition d’apprendre à mon corps à mieux se maîtriser ? Ou n’est-ce pas plutôt à l’esprit d’avoir plus de sagesse ?…
Le chocolat, hélas, n’est pas le seul attrait qui m’entraîne à franchir les bornes du permis, au risque d’abîmer ma fragile nature. Mais j’ai une conscience et je sais m’en servir, il y a limite et limite… 

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J’ai vu de grands oiseaux s’envoler vers les cieux, du concorde à l’Airbus, se poser sur les astres de géantes fusées…
Et j’ai vu les désastres de cet orgueil humain qui croit dépasser Dieu.
J’ai vu, tout à côté, ces carcasses rouillées, entassées par milliers, pourrir comme fumier.
Oui, j’ai vu ces palais, rêves des mal-logés, devenir corps sans âme, après un court passage.
D’où l’amour sort brisé… Tant il est fort peu sage d’oublier que s’aimer vaut mieux que bien-logé.
J’ai vu que cet argent fait beaucoup d’envieux, beaucoup plus que d’heureux…
Un progrès sans sagesse ne transforme la vie qu’en dure sécheresse.
Faut-il, pour le comprendre, attendre d’être vieux ?
J’ai vu partout, cette course au progrès qui ne peut s’arrêter, se griser de vitesse,
Dominer cette terre et fuir la petitesse, accroître son confort, qui en aurait regret ?
Qui en aurait regret, sinon celui qui pense que la vie est amour avant d’être progrès,
Qu’il n’est de vrai progrès, dont on peut savoir gré, que celui de l’amour au fond d’une conscience.